CCCM Association

Contexte

Le Mali dispose d’une vingtaine de sites d’énergie hydroélectrique à travers le territoire national pour une puissance totale d’équipement d’environ 1150 MW. Quatre sites (représentant environ 25% du potentiel national) sont aménagés, à savoir : Félou (0,6 MW, env. 3 GWh/an), Sotuba (5,2 MW, env. 40 GWh/an), Sélingué (44 MW, env. 200 GWh/an) et Manantali (200 MW, environs 800 GWh/an). Le potentiel solaire est de l’ordre de 5 à 7 kWh/m2/jour, tandis que la vitesse du vent dans les zones sahéliennes et sahariennes du pays varie de 3 à 7 m/s en moyenne annuelle. Le potentiel de biomasse est constitué de :
  1. Formations ligneuses estimées à près de 33 millions d’hectares,
  2. Résidus agro-industriels dont le pays dispose chaque année d’importantes quantités;
  3. Potentiel énorme de production d’huile végétale de substitution et d’alcool carburant.
Toute la consommation d’hydrocarbures est importée à un coût d’approvisionnement prohibitif se répercutant négativement sur la balance nationale des paiements. En dehors des formations forestières sur lesquelles pèsent grandement la pression de la demande et l’utilisation peu rationnelle du bois énergie, toutes les autres potentialités énergétiques du Mali sont à présent largement sous exploitées.